Nouvelle lune du 24 mars 2020
Voyons maintenant ensemble pourquoi la Nouvelle Lune de ce mardi 24 mars (à 9h28, l’heure UTC, soit 10h28 à Paris) nous permet peut-être d’accéder à la joie du printemps et à la douceur d’être en vie, tout en s’assortissant de la conscience de participer pleinement à une expérience collective qui nous fait vivre des moments d’intense transformation.
Même sans connaître un seul mot d’astrologie regardez la symbolique que montre directement l’observation de la carte du ciel : D’une part, le dessin par les nombreux traits bleus (aspects harmoniques) promet de la sérénité et des soutiens planétaires qui facilitent et « permettent » mais n’obligent pas ; et d’autre part les traits rouges également nombreux et dont quatre sont superposés en un seul aspect nous montrent une dynamique de changement imposée par les circonstances et par l’émergence du nouveau, avec force et vigueur dans le Bélier, en signe de feu, de passion, d’impulsivité. En effet la tension générée par le carré en T (le triangle rouge que nous voyons sur la carte du ciel) est très difficile à supporter et on ne peut pas lui résister, nous avons l’obligation de nous positionner et d’agir, nous ne pouvons que l’utiliser et nous y soumettre donc nous avons LE CHOIX de ce que nous déciderons d’en faire. Mais cependant, nous n’avons pas des semaines pour réfléchir de quel côté nous allons décider de basculer.
Mercure en Poissons
Notre plus grande qualité est notre discernement : Cela commence par un dialogue intérieur profond avec nos ressentis pour voir où nous en sommes et décider de ce que nous ne voulons plus vivre ou subir et qui soit lié à nos anciens engagements ou attachements.
Ce travail de réflexion aurait du être déjà fait dans la rétrogradation de Mercure en Poissons des semaines précédentes, c’est l’avantage de s’aligner sur les planètes et d’en connecter les subtilités par intuition. Maintenant il est question de se placer d’un côté ou de l’autre et vite car le Bélier est une énergie qui fonce, qui fait émerger et sourdre de façon impulsive soit notre intuition laquelle sera aussi connectée aux soutiens planétaires qui nous ont bien préparés dans les mois précédents, soit des comportements et énergies violentes si nous nous sommes cramponnés à nos croyances, habitudes, conforts, ou que nous avons continué à nous reposer sur les anciennes structures directement ou indirectement selon ce que nous avons cautionné : profits de la banque = notre attachement immodéré à l’argent ; surproduction massive = gaspillage, nos peurs de manquer dans tous les domaines; embrigadement politique et religieux = notre manque d’autonomie affective ou spirituelle et notre absence ou retard de maturité à penser par nous-même, etc. Enfin je suis sûre que parmi les lecteurs de ce jour il ne reste personne qui n’ait déjà eu cette conscience de notre lien-miroir au collectif.
Uranus en Taureau
Défi : Accepter le changement inattendu et tout ce qu’il en découle d’instabilité et comprendre, admettre que tout changement qui se fait sans crier gare déclenche une perte de contrôle dont nous avons peur. Mais il est question de profondes et durables modifications de nos vies de tous les jours. Cela a déjà été annoncé/ expliqué depuis des mois : Uranus en Taureau ne revient que tous les 84 ans donc la plupart d’entre nous n’ont jamais été soumis à ça ou ne s’en souviennent peut-être pas (c’était de 1934 à 1941). Et ça dure en tout sept ans comme je l’ai déjà écrit. Uranus c’est à la fois le génie et les coups de tonnerre.
Respirez ! Nous en avons déjà eu un petit avant-goût en mai juin 2018 puis Uranus s’est posé en Taureau et a commencé vraiment son boulot de révolution à partir de Mars 2019, donc on a déjà « fait un an » (rire) !
Vous souvenez- vous en quoi vous avez déjà apporté des bases nouvelles pour la suite de votre vie à partir de mars 2019 ? Moi oui et je trouve vraiment passionnant d’observer comment nos actes visant à construire différemment notre vie, à la « révolutionner » entraînent des changements en chaînes durables et portent vers des choix plus stables, plus paisibles, qui nous ramènent à notre nature physique d’Humains.
Ça va durer jusqu’en avril 2026. Il peut être chouette de vraiment saisir l’occasion pour commencer à nous adapter à des réductions et des restrictions dont l’économie mondiale va manifester l’énergie sous peu…Ne cherchons pas des coupables quelque part. Les systèmes explosent. C’est normal et les planètes se fichent de nos états d’âmes. Si nous sommes là, nous avons aussi le choix d’en tirer parti pour évoluer nous-mêmes et faire évoluer nos sociétés.
Il y a eu l’avant Covid-19 et il y a aura l’après. Mais pas tout de suite, ça va prendre du temps et la traversée ne sera pas facile pour l’humanité.
Changer nos habitudes, pour nous qui sommes ici qui avons accès à cette information, c’est aller vers la simplification concrète et matérielle, l’arrêt du gaspillage, la gestion du recyclage, et moi, avec un sourire intérieur, je me dis que bientôt on trouvera peut-être de nouveau des vêtements d’une qualité durable ou faits à la main et dont l’obsolescence ne sera pas programmée.
La surproduction commence à attirer ses effets négatifs pour ceux qui l’ont programmée : Par exemple, pour faire de la place, les véhicules neufs de 2018 et 2019 sont maintenant cédés à plus bas prix pour faire de la place à la fournée 2020. L’intelligence aurait peut-être été de ne pas en construire de nouveaux mais ça, les « grands » de l’industrie ne l’ont pas appliqué. Tant mieux pour ceux qui profiteront de ces offres.
C’est pareil pour tout : En faisant mes courses de « première nécessité » samedi, j’ai trouvé en déstockage des « papillotes tout chocolat noir » (miam, j’adore !) soldées pour faire de la place aux futurs chocolats de Pâques. Donc je profite de ce que le temps présent me montre de simple, de sympa et de bon. Chut ! Ne me dites pas que le chocolat noir n’est pas de « première nécessité » car pour moi il l’est. Et cela participe à l’expérience de la gourmandise qui régale les papilles de l’humaine que je suis. Uranus en taureau vient aussi nous ramener à écouter le corps, les sens, notre rythme naturel et la reconnexion à la Terre. C’est pourquoi beaucoup écrivent leur joie de regarder la campagne par leur fenêtre en d’entendre les oiseaux chanter.
Uranus en Taureau c’est exactement le contraire de l’exode rural et du choix de « rentrer dans son HLM pour manger du poulet aux hormones » (comme le chantait Jean Ferrat). D’ailleurs, le maire de Lans-en-Vercors (petite commune de montagne dans le département où je vis) s’inquiète de l’afflux des propriétaires de résidences secondaires, qui n’avaient pas envie de passer leur période de confinement dans les grandes villes. C’est un exemple qui peut évoquer que les villes vont peut-être se désengorger davantage au fil de l’évolution vers le retour à la nature.
Trêve de plaisanterie, le retour à soi en tant que vivant, et la reconnexion à la campagne, la nature, le jardin, les petites fermes écologiques…C’est tout le contraire de la production en gros qui pollue et génère tant de souffrances animales pour nourrir la population mondiale. Enfin vous le savez, c’est un mensonge éhonté : car des dizaines de millions de personnes sont menacées de famine dans le monde alors que d’autres trop bien nantis rejettent le contenu de leur assiette pleine avec une moue dédaigneuse et que les poubelles des états occidentaux regorgent des déchets alimentaires générés par la surproduction et la surconsommation.
Uranus en Taureau déstabilise la société et les individus pour les ramener à ce qui est simple, sain, naturel, beau, calme, dans la douceur de vivre, et non compliqué, non destructeur, non violent. Il y a du boulot !
Que se passe t-il hors de notre vue ?
Mars est le maître de cette nouvelle lune en Bélier ; et Mars c’est un guerrier. Bien sûr, notre Mars personnel n’est pas toujours un guerrier destructeur, il peut être un guerrier pacifique, un guerrier responsable et fidèle, ou un guerrier sensible ! Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais il y a quelques semaines j’ai écrit un billet intitulé «Dernier quartier de la lune » où j’avais éprouvé le besoin de communiquer des choses que je sentais importantes à anticiper. Dans cet article je vous ai longuement expliqué que Mars entrerait en Capricorne le 16 février et qu’il serait comme un activateur qui déclencherait des réactions en chaînes en passant en alignement avec toutes les planètes qui se trouvent en Capricorne.
A ce moment là j’ai écrit : « D’une façon positive, ce déclenchement peut être de nous préparer à des moments forts, de nous détacher de nos attentes et d’abandonner nos idées préconçues qui engendrent des comportements de blocage. Chiron et la lune noire moyenne au début du Bélier peuvent nous faire vivre cela plus difficilement, une sorte d’incapacité à voir clairement les choses, et Mars est le maître du Bélier (…) beaucoup de tension et d’ambiguïté. »
« Jupiter en Capricorne qui active depuis décembre 2019 et pour toute l’année 2020 une augmentation de cet amas planétaire sera touché par Mars en alignement à 22° le 20 mars 2020 : un moment de croissance possible vers une résolution ou vers une aggravation des choses qui se préparaient. »
Bon, c’est facile à comprendre, nous y sommes ! La planète Mars agit comme de l’huile sur le feu et « active » au fur et à mesure de son avancement en Capricorne des énergies collectives qui étaient comme « en dormance » depuis longtemps, cela touche naturellement toutes les structures des états, des nations et cela va d’autant plus vite que les planètes qui sont en Capricorne sont très rapprochées les unes des autres.
Sur le plan mondial
On peut le voir ainsi. D’abord une épidémie puis une pandémie qui commence à entraîner des causes sanitaires, où les hôpitaux et systèmes de santé sont remis en question. Peu à peu la vie se cristallise, s’immobilise : Avec des fermetures de frontières puis des fermetures d’établissements privés, publics, puis des mesures de plus en plus drastiques pour endiguer la progression du virus mais où l’économie est au point mort. Nous pouvons croire que nous allons nous en relever et reprendre comme si de rien n’avait été (c’est l’effet de la lune noire qui nous pousse à nous voiler la réalité et nous maintient dans une vision idéale où nous n’aurions qu’à rester passifs et attendre). C’est ce que beaucoup de gens croient. Mais ce que nous voyons n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il suffit de se documenter sur les autres plans que celui purement sanitaire pour comprendre que l’effondrement est là et que nous n’en sommes qu’au tout début.
Alors que la santé et les blessures de tous les plans (tout ce qui n’est pas « sain ») sont manifestées par Chiron en Bélier et que la Lune noire dans ce même signe nous montre les ombres, ce que nous ne pouvons pas expliquer, ce qui est caché, ce qui peut aussi générer des peurs compulsives qui s’expriment avec virulence, la nouvelle lune vient toucher tous ces aspects de nos vies d’individus et de la vie collective. Tout ce qui nous est obscur c’est possiblement ce que seuls les initiés savent en lien avec ce qui n’est pas en bonne santé dans les systèmes, mais ça nous l’avons déjà bien compris. On ne nous dit pas tout.
Ainsi la Nouvelle Lune révèle au niveau de chacun que ce qui n’a pas été traité consciemment, par une approche thérapeutique ou psychologique de notre part, peut remonter sous forme de colère, de revendications, de rébellion. Ce qui implique, lorsque ces mêmes individus n’acceptent pas de changer et de se prendre en charge, des comportements inadaptés à leur bien-être mais aussi au bien-être commun et oblige une forme plus dure de répression ou de prendre des mesures plus sévères pour endiguer les débordements qui mettent en péril la santé ou les biens collectifs. C’est ce qu’on peut observer chaque fois qu’un individu déborde et se montre incapable de maîtrise et de respect des règles, il est mis devant la conséquence de ses choix. Et dans toutes les sociétés quelles qu’elles soient, celui qui ne respecte pas les règles est condamné à réparer. Il n’y a donc rien à dire de plus, chacun génère son propre karma.
Sinon nous pouvons utiliser cette nouvelle lune en nous recentrant sur nous et en prenant soin de ne pas laisser la colère nous envahir car elle mettrait en péril notre équilibre, celui-là même dont nous avons besoin pour supporter les conséquences des frustrations engendrées par l’époque tumultueuse. Ce qui est difficile pour certains c’est de ne pas se laisser embarquer par l’ambiance collective.
Il y a donc deux positionnements possibles en tant qu’individu même dans un contexte aussi tendu : Le Bélier est un signe qui se vit à différents niveaux d’identité dont le premier est dans la manifestation de l’égoïste pur et dur qui ne fonctionne qua dans l’ego et veut absolument voir ses désirs satisfaits dans l’immédiateté. Pour nous libérer de cet état-là, si nous l’identifions, essayons de diminuer le vouloir-à- tout-prix, et l’hyper volonté d’obtenir et de conquérir. Le niveau le plus élevé est dans le rôle de pionnier qui a une vision et qui, au-delà de la volonté qu’il s’applique à lui-même, est autonome et devient un exemple et un guide pour les autres en leur montrant une nouvelle voie vers l’émancipation, vers la libération. Pour arriver à ce stade il nous faut du courage et de la patience. Entre les deux pôles, nous avons à travailler la persévérance car le Bélier commence beaucoup mais ne mène pas forcément ses élans et entreprises à terme. Nous pouvons aussi avoir à coopérer dans le sens de l’harmonisation de nos relations, et à vérifier que nous sommes en contact vrai avec autrui dans un esprit de conciliation et non de revendication. Les configurations actuelles en tension sont là pour nous demander de nous positionner, d’agir en fonction de nos choix et de bien vérifier que cette expression de nous est celle du Nous authentique et aspirant à se libérer de contraintes mais pas à n’importe quel prix ni de n’importe quelle manière.
Neptune en Poissons
Pas question de tenter d’échapper à quoi que ce soit ni de tergiverser, ou louvoyer. Pas possible non plus de s’égarer dans de grandes chimères car sinon, gare à la chute à l’arrivée. Mais nous pouvons cependant trouver un refuge dans le repli pour nous recentrer sur nos aspirations les plus nobles, ou pour prier, méditer, mais aussi pour nous relier les uns aux autres dans les énergies de compassion (merci à ce confinement sanitaire, solidaire et salutaire !)
Neptune est notre plus grand soutien: Rester dans la foi et l’espérance au-delà de ce que nous percevons dans la vie matérielle, laquelle n’est sûrement pas le domaine à privilégier en ce moment. Neptune apporte une unification en nous car cette planète englobe le beau et le laid, dans un tout où il n’y a ni bien ni mal, ni séparation ni jugement. Ce sentiment d’être réunis soutient beaucoup d’entre nous en permettant notre reconnexion à nos idéaux et notre ascension dans des niveaux vibratoires plus élevés où la peur n’a aucune place et s’incline devant l’Amour.
Je vous embrasse bien fort, mes amis. Ensemble continuons à nous nous tenir dans la cohésion.